Voici les résultats de la suite de mes efforts du mois d’août ! Je me suis dispersé... Vous y verrez : des hauts elfes, des elfes sylvains, de l’historique WW2 en 15mm, du Star Wars : Assaut Impérial, du mort vivant... Mais je suis ravi, je reste productif !!
Bon jeu !
usagi3
Du Finecast (matériau sur lequel je m’étendrai un peu) et du Bolt Action en 15mm !
Bon jeu !
usagi3
Assemblage de kits plastiques récents, vieilleries et Sigmarines vous attendent là !
Bon jeu !
usagi3
On va essayer de profiter des vacances pour peindre,tiens ! Pas chien, je vous en fais profiter, tout en me ménageant une probabilité non négligeable de passer pour un con dans un mois.
Bon jeu !
usagi3
Intéressé par le jeu d’escarmouche futuriste Warzone : Resurrection ? On parle des figurines ici !
Bon jeu !
usagi3
En traînant dans un vide-greniers, où je cherchais de vieux jouets militaires en plastique (chars, avions, Apocalypse approche !), je suis tombé sur un vieux véhicule plastique de la gamme Star Wars, en piteux état : il ne restait que la coque. A vue de nez, je constate que ça fait pile-poil la taille d’un Rhino de Warhammer 40k... Je demande le prix, et j’achète : 1 euro. Il ne me reste plus qu’à prier pour que la taille soit bonne...
Je place la chose à côté d’un Rhino...
Petite précision : je suis un modéliste débutant, et pas très adroit ! Je n’ai pas la prétention de présenter du travail d’orfèvre, mais simplement d’illustrer ce qu’on peut obtenir simplement.
Gros inconvénient : le véhicule s’ouvre, et l’articulation est énorme (à l’arrière).
Je prends donc une pince, et je m’attaque rageusement à ladite articulation pour pouvoir séparer les pièces. Règle numéro 1 : on fait très attention quand on coupe, on prévoit beaucoup de marge... Car c’est très facile de charcuter, beaucoup moins de réparer !
Je retourne le machin, et je tombe sur une vis. Je la retire...
Ceci me permet de séparer les deux dernières parties : elles n’étaient pas collées, juste maintenues par la vis.
A la pince, je continue à travailler sur l’articulation arrière. Le but est bien sûr de la faire disparaître... Un autre outil très utile, en plus de la pince, est une bête pince à ongles (les modèles en métal, avec une lime métallique). La pince permet de couper avec force et précision, et la lime est impériale pour arrondir et faire disparaître les aspérités !
On utilise donc la petite lime de la pince à ongles...
Il est ensuite temps d’utiliser la boîte à rabiots. On désigne ainsi une boîte où atterrissent toutes vos pièces en trop... Voici la mienne, par exemple.
Si votre magasin Games Workshop vous offre de prendre des éléments dans la sienne, surtout, n’hésitez pas une seconde ! Je me souviens d’une offre où il fallait amener une moto, et on pouvait piocher dans leurs rabiots pour la customiser... Royal. J’avais pris une dizaine d’armes lourdes ;)
Bon, revenons à notre Rhino ! J’essaye de masquer le trou béant laissé par l’articulation arrière... Tous les essais se font à la Patafix, ou autre matériau similaire.
Devant, je rajoute une plaque de blindage, des phares, des tuyères...
A ce moment-là, je découvre plein d’armes lourdes dans ma boîte à rabiots... Je décide alors de faire de mon Rhino un Razorback : il faut lui rajouter deux armes jumelées sur la tour, soit deux bolters lourds, soit deux canons laser. J’ai déjà la version avec canons laser, c’est parti pour les bolters lourds ! Je fais un assemblage avec des pièces absolument pas prévues pour cela, et après quelques limages, voici le résultat :
L’avant d’un Rhino ou d’un Razorback comporte souvent une herse : je fabrique la mienne avec des éléments de grappe : ne rien jeter, voilà une autre règle d’or...
Reste le problème de l’arrière... Il subsiste un immense orifice derrière la tour. C’est donc sur une surface courbe, ce qui complique singulièrement la tâche. Découvrant des bidons dans ma boîte à rabiots, je confectionne une petite plate forme de carton et je dispose deux bidons dessus.
Le haut de la tour est occupé par un cercle de carton. Voici où j’en suis :
Voici une vue avec la herse fixée à la patafix :
Je suis satisfait du résultat, même si la tourelle pose encore problème. Je passe aux finitions... Une bande de carton est collée derrière l’élément qui masquera une partie du trou de l’articulation, afin qu’on ne voit pas l’orifice à travers.
Le collage commence... Par l’arrière.
Puis l’avant...
Je rajoute l’écoutille, les tuyères, les phares...
La tourelle est agrémentée d’un renfort avant en carton, et d’une antenne. C’est mieux ! Pour camoufler un trou disgracieux au dessus des bolters lourds, je fixe un ensemble de 3 phares.
Je place aussi un renfort sur l’arrière :
Je colle la herse... Et voilà ! Admirons le résultat...
Pour plus de dynamisme, j’ai collé les bolters lourds orientés sur le côté plutôt que droit devant.
Notez que les disparités de matériaux se voient énormément, ce qui gâche l’effet. Une fois la sous-couche posée, tout ceci disparaît, et vous verrez que le résultat est impressionnant !
Une fois la sous-couche appliquée, on arrive là :
Je suis content du résultat ! Ma boîte à rabiots en a pris un coup, j’y ai passé du temps (ça reste raisonnable, 5 heures environ), mais le résultat est là !
Bon jeu !
Le Razeorback est à peint à présent, il est visible ici.